temps de crise, temps de guerre, temps de lutte

« Chaque pas en avant d’un vrai mouvement est plus important qu’une douzaine de programmes » – « Si la classe ouvrière devait lâcher prise dans son conflit quotidien avec le capital, elle se priverait de la capacité d’entreprendre un mouvement plus grand » K. MARX

Le capitalisme montre de plus en plus son impossibilité à résoudre les problèmes qui affligent toute l’humanité. La crise économique s’aggrave très vite, entraînant une aggravation des conditions du prolétariat (précarité, salaires de misère, augmentation des taux de travail, chômage, mortalité au travail, émigration pour échapper à des conditions de vie inhumaines). L’inflation réduit les salaires déjà maigres, poussant des millions de prolétaires au bord de la survie. La guerre au cœur de l’Europe (la dernière d’une série ininterrompue de conflits qui ne s’est jamais arrêtée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) aggrave encore la situation.

La bourgeoisie mondiale s’apprête à résoudre sa crise de surproduction et de concurrence entre les différentes bourgeoisies nationales par une guerre mondiale pour contrôler les marchés et détruire le surplus d’hommes et de biens.

La dévastation de l’environnement a depuis longtemps atteint le point de non-retour dans ce système social meurtrier et dissipatif.

Avec des ressources scientifiques et technologiques, disponibles depuis longtemps, il serait possible de résoudre les problèmes dont souffre l’humanité et de réduire la semaine de travail à quelques heures. Cela ne sera possible que dans un système social différent, le communisme .

Le capitalisme ne peut rien faire d’autre que continuer sur sa voie pavée de destructions, de guerres, de dévastation environnementale ; c’était un système irréformable il y a un siècle et, plus encore, il ne peut pas l’être aujourd’hui. La survie même de l’espèce humaine est remise en question.

Cependant nous ne devons pas désespérer ; des mouvements de lutte commencent à émerger qui, quelle que soit la cause déclenchante (une réforme de la loi, la hausse des prix, la compression des libertés les plus élémentaires, une réforme des retraites, etc. etc.) révèlent la nécessité de vivre autrement ; dans une société humaine.

Les places du monde entier sont remplies de masses qui protestent même violemment. Le pouvoir, qui n’a plus désormais de marge de manœuvre, ne peut que répondre par la répression ; les syndicats du régime sont impuissants à jouer leur rôle de sapeurs-pompiers et tentent de surfer sur les protestations pour les étouffer.

Face à cette situation dramatique, le prolétariat doit s’organiser de manière autonome pour la défense de ses intérêts immédiats sans distinction entre le prolétariat local et le prolétariat immigré, sans distinction entre les différents prolétariats nationaux. Le prolétariat n’a pas de nation ! Il ne doit donc pas être pris au piège des sirènes nationalistes et bellicistes, il ne doit pas se ranger du côté de tel ou tel front de guerre, allant se faire massacrer sur les champs de bataille.

Le seul ennemi du prolétariat est la bourgeoisie et, en premier lieu, la nationale, pas les autres prolétaires, pas les immigrés.

Il n’y a pas d’autres routes. Soit nous, soit eux, soit une catastrophe qui submergerait toute l’espèce humaine, soit le passage à un système social supérieur : la société de l’espèce humaine, le communisme.

  • Défense résolue de nos conditions de vie, en s’organisant aussi avec le prolétariat immigré.
  • Pratiquer le défaitisme révolutionnaire contre toute guerre du Capital
  • Organisation du futur Parti Communiste Mondial

Parti Communiste International – La Gauche Communiste Internationale – http://www.sinistracomunistainternazionale.com – sip . c/o Circolo operaio de Magrè (Schio)

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